Les ouvriers de la sous-traitance sont de nouveau mobilisés pour réclamer un salaire minimum journalier de 2 500 gourdes, en lieu et place des 685 gourdes actuels. Cette demande est justifiée par le coût élevé de la vie dans le pays, notamment suite à la révision exagérée des prix de l’essence par le gouvernement en décembre dernier.
Les syndicalistes soutiennent que la majorité de la population peine à satisfaire leurs besoins essentiels et dénoncent l’inaction des autorités face à cette situation critique.
Ils rappellent les nombreux mouvements qu’ils avaient lancés par le passé pour faire entendre leur voix et obtenir des mesures concrètes pour améliorer les conditions de travail et de vie des travailleurs.
Reyneld Sanon, représentant de l’organisation “Antèn Ouvriye Ayisyen (AOA)”, dénonce également la mise à pied d’environ une cinquante de ses collègues à la société nationale des parcs industriels (SONAPI). Il considère ces révocations comme illégales et exige la réintégration immédiate de ces ouvriers.