Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) a dénoncé l’implication d’un policier faisant partie de l’unité Polifront dans l’attaque perpétrée contre ses locaux le 18 août dernier.
Dans une lettre adressée à l’Inspection Générale de la Police Nationale d’Haïti, le RNDDH, qui dit avoir été l’objet de menaces venant des puissants chefs de gang opérant dans la région métropolitaine de Port-au-Prince, a réclamé l’ouverture d’une enquête pour déterminer les auteurs de cet acte criminel.
Selon la structure, l’attaque a eu lieu vers les deux heures de l’après-midi. La barrière principale de l’organisation a reçu au moins cinq projectiles. Un panneau solaire installé sur le toit du bâtiment, visé par les tirs, a été endommagé.
C’est la juge de paix Christine Doreus, affectée au Tribunal de Paix de la Section Est de Port-au-Prince, qui a fait les constats. Un procès-verbal avec des photos montrant les impacts de balles a été dressé le lundi 21 août.
Le RNDDH a fait savoir que l’attaque est liée à son dernier rapport sur les exactions et les actes de violence commis par des gangs armés dans les départements de l’Artibonite et de l’Ouest.