Le chef du gouvernement revient du siège central des Nations Unies, où il a pris part, la semaine dernière, à la 78e Assemblée générale des Nations Unies. Le locataire de la Primature paraît plus confiant quant à une réponse positive à sa demande de déploiement d’une force multinationale en Haïti formulée depuis bientôt un an.

Selon M. Henry, 12 pays, dont le Sénégal, les Bahamas, la Jamaïque et l’Espagne s’apprêtent déjà à rejoindre le Kenya en vue de participer à cette mission qui devra aider la Police Nationale d’Haïti à faire face aux gangs qui sèment la terreur. Cette mission est en attente de l’aval du Conseil de Sécurité de l’ONU qui devrait se pencher cette semaine sur la résolution soumise par les États-Unis.

Le Premier ministre en a profité pour donner sa position concernant la récente sortie des gangs qui prétendent faire une entente pour un cessez-le-feu. « Les gangs sont constitués de criminels, ils ne peuvent pas apporter de la paix », a souligné le chef du gouvernement qui a pris en exemple la récente attaque sanglante des hommes armés de Canaan contre la commune de Saut-d’Eau, dans le département du Centre.