Dans une conférence de presse tenue, ce jeudi 08 février 2024, le leader du parti politique « Pitit Desalin », Jean-Charles Moïse, a invité le peuple haïtien à regagner les rues en vue de poursuivre les mobilisations à travers les dix départements du pays, afin de demander au premier Ministre Ariel Henry de quitter pouvoir.
Le membre de l’opposition critique vertement le discours du Dr. Ariel Henry qu’il qualifie de « malade mental », de dirigeant irresponsable œuvrant pour la communauté internationale.
Selon Jean-Charles Moïse, les gouvernements américain et canadien ne sont pas innocents dans la crise sociopolitique qui rend vulnérable la population haïtienne, et représentent des obstacles à la bonne marche du pays.
L’ancien sénateur, dans sa déclaration, condamne les « actions criminelles » commises contre les agents de la Brigade de Surveillance des Aires Protégées (BSAP), et envoie ces mots de sympathie aux membres des principales victimes des mobilisations du 7 février. À l’occasion, le leader politique annonce de nouvelles formes de révolution, incluant des mouvements de « dechoukay » dans toutes les villes du pays.