Tout au long de la semaine, des manifestations se sont déroulées dans plusieurs villes du pays, occasionnant souvent des blocages de routes et l’incendie de pompes à essence.
Des scènes de vandalisme et de pillage ont ainsi été recensées à différents endroits. Des individus ont été arrêtés en lien avec des scènes de pillages, d’autres ont été tués par balles ces derniers jours.
Plusieurs entreprises commerciales et résidences privées ont subi la fureur des manifestants protestant depuis jeudi 7 février contre la cherté de la vie et réclamant le départ du président Jovenel Moïse du pouvoir.
De nombreuses vitrines de magasins et des pare-brises de véhicules ont été brisés. Plusieurs véhicules, dont certains appartenant à la Police Nationale d’Haïti ont été endommagés, des tirs sporadiques ont été entendus dans plusieurs communes de la région métropolitaine de Port-au-Prince.
Demain mardi, les manifestants prévoient de faire du shopping. Le secteur privé des affaires est la principale cible. Au niveau de Delmas des magasins ont été pillés. Ces troubles se sont intensifiés à mesure que le temps passe. Les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser la foule.
Les manifestants annoncent la couleur pour ce mardi 12 février.
Notons qu’ils ont été plusieurs milliers à gagner les rues, ce lundi. Des citoyens disent craindre le pire si aucune mesure n’est prise pour calmer la fureur des manifestants qui réclament une meilleure condition de vie et la démission de Jovenel Moïse.
Depuis le début du mouvement, aucune mesure n’est annoncée par le conseil supérieur de la police nationale (CSPN). La PNH est quasiment absente. La population est laissée pour compte.