L’Hôpital Universitaire d’État d’Haïti (HUEH) est paralysé depuis jeudi dernier jusqu’à ce samedi 2 mars. Les occupants, qu’ils soient patients ou membres du personnel, ont été contraints de quitter précipitamment les lieux en raison d’affrontements entre des bandits et les forces de l’ordre.
Parallèlement, cette situation à l’HUEH est loin d’être isolée, elle résonne à travers les rues de Port-au-Prince et de ses environs.
Jusqu’à midi ce samedi, malgré le calme apparent des résidents de quartiers tels que Magloire Ambroise, rue Alexandre et rue Nicolas, fuient massivement leurs domiciles, craignant les représailles imminentes des gangs de Grand Ravine et de Village de Dieu.
Cette situation alimente une psychose généralisée de peur, plongeant l’ensemble de l’aire métropolitaine de Port-au-Prince dans l’incertitude et l’angoisse.