Ce dimanche 17 mars, alors que les derniers bureaux de vote fermaient leurs portes dans l’enclave de Kaliningrad, les premiers chiffres ont été dévoilés, confirmant la victoire écrasante de Poutine.

Cependant, cette réélection n’est pas sans susciter des critiques et des interrogations, tant sur la légitimité du processus électoral que sur la gouvernance du président russe.

En effet, Poutine a été réélu dans un contexte marqué par une série de controverses, notamment l’invasion de l’Ukraine, la répression en Russie et les tensions croissantes avec l’Occident.

Malgré cela, le président russe a pu compter sur une popularité indéniable et a cherché à faire de cette élection une démonstration d’unité nationale.

Pourtant, l’opposition russe, déjà affaiblie par des années de répression, a tenté de se mobiliser, avec des manifestations pacifiques signalées à travers le pays. Néanmoins, des incidents ont été rapportés, notamment avec au moins 74 interpellations pour diverses formes de protestation électorale, selon l’ONG OVD-Info.

La campagne électorale elle-même a été marquée par un contrôle strict de la participation, avec trois candidats triés sur le volet et sans véritable envergure en compétition face à Poutine.