Lors de son intervention, Laurent Lamothe a évoqué les défis potentiels qui pourraient survenir après le départ des forces kényanes. « Qu’adviendra-t-il une fois que les forces kényanes partiront ? Reviendrons-nous à la case départ, comme après le départ des forces étrangères de l’ONU, ou continuerons-nous à vivre dans un environnement sécuritaire paisible ? » s’est interrogé l’ancien Premier ministre.

Il a également pointé du doigt le manque de volonté chez les dirigeants actuels pour assurer efficacement la sécurité de la nation. Lamothe a rappelé qu’au cours de son mandat de Premier ministre, un effort minimal mais significatif avait été réalisé pour renforcer la Police nationale d’Haïti par l’acquisition d’équipements essentiels tels que des gilets pare-balles et des véhicules équipés.

Cette prise de parole de l’ancien Premier ministre intervient dans un contexte où les gangs règnent en maîtres et seigneurs dans la capitale haïtienne, mettant le peuple à genou et forçant les étrangers et la population à fuir le pays. Les opinions exprimées par Laurent Lamothe soulignent l’importance cruciale de renforcer les institutions nationales pour garantir la sécurité et la stabilité à long terme en Haïti.