Environ 24 heures après la rencontre entre le pouvoir sortant et les nouveaux chefs de l’exécutif, autour de l’installation du Conseil présidentiel de transition, les responsables de la Sécurité du palais national adoptent des mesures visant à garantir le déroulement de la cérémonie.
L’installation des neuf membres du Conseil présidentiel de transition se précise. Si aucune date n’est encore officiellement retenue et communiquée, les préparatifs semblent décrire l’imminence de la tenue de cette cérémonie.
Dans une note de service parue jeudi, le coordonnateur de la Sécurité présidentielle, Vladimir Paraison, a annoncé des restrictions concernant l’accès au palais national. « Seuls les membres de la présidence… et les invités spéciaux sont habilités à fréquenter l’espace du palais national », a décidé M. Paraison, qui annonce des sanctions aux contrevenants.
D’un autre côté, tous les cadres et agents de l’USP et du CAT sont convoqués à partir du samedi 20 avril jusqu’à nouvel ordre, selon une note de convocation de la direction de l’USP.
Lors d’une rencontre jeudi entre le gouvernement démissionnaire et les membres du Conseil présidentiel de transition à laquelle ont pris part des hauts responsables de la PNH, la question de la sécurité du palais national et des zones avoisinantes à été au centre des échanges. Le commandant en chef de l’institution policière, Frantz Elbé, a demandé qu’on lui accorde une échéance de 72 heures pour mettre les pendules à l’heure.
Entre-temps, les gangs armés, qui ont échoué à plusieurs tentatives de prise du contrôle du palais national et de l’aire du Champ-de-Mars, multiplient leurs menaces et se positionnent contre la mise en place du Conseil présidentiel de transition.