Dans un rapport publié le 7 mai dernier, la Fondasyon Je Klere (FJKL) a salué les avancées positives dans l’établissement de la vérité concernant l’assassinat du journaliste Néhémie Joseph, survenu le 10 octobre 2019. La FJKL a particulièrement noté l’ordonnance du juge Edwige Dorsainvil relative à ce dossier, exprimant son espoir en une justice juste et équitable.
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Néhémie Joseph, animateur d’une émission socio-politique très écoutée à Mirebalais sur les ondes de la radio «Panic FM», à Bayas, et correspondant de la Radio Méga à Port-au-Prince, a été retrouvé mort dans le coffre de sa voiture en 2019. Suite à cet acte odieux, le parquet de Mirebalais a pris en charge l’affaire et a émis des mandats d’amener contre certaines personnes soupçonnées d’implication dans le crime.
Parmi les suspects désignés par la justice, Yolette Jeanty et Garry Pierre Paul Charles ont été mentionnés, il n’y a pas suffisamment de charges et d’indices contre eux. En revanche, Juste Chandou Clerjeune, Rony Célestin, Elionel Casseus, Angelina Fabiola Cameau, Lochard Laguerre, Rosevald Douyon, Lenel A.C. et Huguens Charles devraient être jugés en conformité avec les dispositions légales.
Les enquêtes ont révélé un complot préparé à la mairie de Mirebalais, exécuté sous les ordres de Chandou Clerjeune, agent de sécurité de la mairie et ancien agent de sécurité du parlement haïtien. Clerjeune a été arrêté à l’aéroport de Punta Cana, en République dominicaine, le 17 janvier 2020, suite à un mandat d’arrêt international remis à Interpol par le Commissaire du gouvernement de Mirebalais.
La FJKL souligne que cet assassinat est lié au climat général d’intolérance en Haïti, constituant une attaque contre la liberté d’expression. La Fondasyon Je Klere espère que la justice fera toute la lumière sur cette affaire, traquant les corrompus et criminels pour moraliser la vie publique et garantir la transparence financière.
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