Moins de trois mois après avoir été blâmée par son supérieur hiérarchique, Jean Victor Généus, Dominique Dupuy, a été promue pour prendre la tête du ministère des Affaires étrangères et des Cultes et celui des Haïtiens vivant à l’étranger. Cette promotion pourrait inquiéter l’équipe du ministre sortant qui a tenté de tenir la réputation de cette diplomate au passage remarquable à l’UNESCO.
Barbancourt
le rhum des connaisseurs
Une nouvelle page s’ouvre dans l’histoire de la diplomatie haïtienne avec l’ascension de cette femme présentée comme une belle tête et qui a jusque-là jouit d’une bonne presse, pour avoir, entre autres, mener la lutte ayant abouti à l’inscription en décembre 2021 de la « Soup Joumou » (soupe au Giraumont ) d’Haïti au patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
Il y a environ deux mois et demi, Jean Victor Généus, ministre des Affaires étrangères d’alors, a sévèrement réprimandé la représentante d’Haïti à l’UNESCO pour avoir accepté de représenter la structure EDE/RED/Compromis historique au Conseil présidentiel de Transition, alors qu’elle allait jeter l’éponge suite à ce qu’elle avait appelé une campagne de dénigrement et des menaces de mort.
Désormais ex-représentante permanente d’Haïti à l’UNESCO, Dominique Dupuy, âgée de 34 ans, entre dans l’histoire comme l’une des plus jeunes femmes haïtiennes à avoir accès à un portefeuille ministériel. A la fin de son discours lors de la cérémonie d’installation, elle a seulement remercié le ministre sortant pour l’avoir accompagnée durant sa mission à l’UNESCO.
La ministre des Affaires étrangères a le choix entre l’élégance pour laisser tourner la page et faire son travail dans les limites de la loi et des règles devant dicter le mode de fonctionnement des institutions de l’Etat ou se verser dans une démarche vindicative pour faire payer le prix à l’équipe de Généus.
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