Festival du Monde : une soirée sur le parvis en images

Festival du Monde : une soirée sur le parvis en images

Solal Mariotte, dans Collages/Ravages. PAULINE SAINT Barbancourt le rhum des connaisseurs Hors du temps. Promesse du Monde 2024, le danseur Solal Mariotte a proposé une réécriture originale de son solo Collages/Ravages, qui interroge la place de la virilité et du sexisme dans la danse, en ouverture du festival vendredi 20 septembre. La performance habitée du virtuose de 22

Solal Mariotte, dans Collages/Ravages.

Barbancourt

le rhum des connaisseurs

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Hors du temps. Promesse du Monde 2024, le danseur Solal Mariotte a proposé une réécriture originale de son solo Collages/Ravages, qui interroge la place de la virilité et du sexisme dans la danse, en ouverture du festival vendredi 20 septembre. La performance habitée du virtuose de 22 ans issu du hip-hop et du break était scandée par le rythme percutant du batteur Lucas Messler. En 2025, Solal Mariotte travaillera sur un duo avec la grande chorégraphe belge Anne Teresa De Keersmaeker.

Olga Dukhovnaya, Swan Lake Solo. Olga Dukhovnaya, Swan Lake Solo.

Déconstruction.  En 2019, le nouveau Musée de Moscou propose à l’artiste ukrainienne Olga Dukhovnaya de chorégraphier Le Lac des cygnes pour trente-deux danseurs, orchestre et chanteurs. Après deux ans de pandémie, la guerre en Ukraine finit par donner le coup de grâce à ce projet. La chorégraphe concentre alors tout le corps de ballet dans celui d’une seule interprète. Au festival vendredi soir, avec son partenaire Stanley Menthor, son Swan Lake Solo a fait vibrer le parvis. Dans un geste politique, pour dénoncer ce Lac des Cygnes que l’ex-URSS diffusait en boucle sur toutes les chaînes à chaque mort d’un secrétaire général du parti communiste.

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Amina Mezaache et le quartet Maracuja. Amina Mezaache et le quartet Maracuja.

Chaleur.  Grande voyageuse et passionnée de rencontres musicales musicienne, Amina Mezaache et son groupe de jazz brésilien Maracuja ont embarqué les festivaliers dans un carnet de voyage coloré et nourri de la richesse des cultures brésiliennes, africaines et jazz. Sous les lumières de l’arche du Monde, la foule du parvis se téléporte alors dans le monde onirique de la flûtiste qui clôt le concert par un hommage à « HP », pour Hermeto Pascoal, compositeur de l’avant-garde brésilienne, une des ses principales inspirations. Dans l’album Vortex, le quartet Maracuja explore l’univers chatoyant des musiques du Nordeste brésilien, du samba, du carnaval, où chaque rythme raconte sa propre histoire, de Rio à Manaus, en passant par les chemins poussiéreux de Conakry, le tout teinté d’expérimentations jazz.

Club 2050. Club 2050.

Futur. Des basses funky et techno ont conclu une soirée d’ouverture du festival du Monde très ryhtmée. Le duo de DJ, Club 2050, a proposé un set de trois heures, en ouvrant par l’hymne olympique version électro. Olivier Clairouin, chef du service Pixels au journal, et son complice sur scène, Arthur Nancel, entendent mêler musique et écologie pour imaginer la « fête du futur ». Leur idée : que « night fever » ne rime pas avec gueule de bois climatique, Club 2050 reverse les bénéfices de ses prestations à des associations luttant pour la préservation de l’environnement. Mieux vaut en effet mettre le feu au dance floor plutôt qu’à la planète !

Zoe Gachen
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