En direct, le budget 2025 sera présenté cet après-midi par Michel Barnier en conseil des ministres

En direct, le budget 2025 sera présenté cet après-midi par Michel Barnier en conseil des ministres

D’après Aurélie Trouvé, la nouvelle présidente (LFI) de la commission des affaires économiques de l’Assemblée, les baisses de dépenses demandées par Barnier vont avoir un « effet récessif » sur l’économie Invitée de France Inter, la nouvelle présidente de la commission des affaires économiques de l’Assemblée, Aurélie Trouvé (La France insoumise), a estimé que les 40 milliards d’euros

D’après Aurélie Trouvé, la nouvelle présidente (LFI) de la commission des affaires économiques de l’Assemblée, les baisses de dépenses demandées par Barnier vont avoir un « effet récessif » sur l’économie

Invitée de France Inter, la nouvelle présidente de la commission des affaires économiques de l’Assemblée, Aurélie Trouvé (La France insoumise), a estimé que les 40 milliards d’euros de baisse des dépenses prévues dans le projet de budget 2025 vont avoir un « effet récessif » sur l’économie : « Ça va baisser la demande, l’emploi, et in fine les recettes publiques », a-t-elle dit.

« La solution proposée par Michel Barnier [pour assainir les comptes publics marqués par le déficit et la dette] est un désastre », a critiqué Mme Trouvé, qui a parlé d’un « effondrement des dépenses publiques » qui va « toucher la vie de tous les jours des gens ». A ses yeux, toute baisse des dépenses sociales pourrait en particulier renchérir les prix des mutuelles.

Selon elle, « le problème, ce ne sont pas les dépenses publiques, c’est le fait qu’il y ait eu de moins en moins de recettes » ces dernières années. « Il faut aller chercher l’argent là où il est, chez les plus riches, les ultrariches, et les multinationales », a-t-elle fait valoir.

Michel Barnier a émis l’idée de demander une contribution particulière aux particuliers et aux entreprises les plus riches, mais la députée LFI a souligné que cette ponction serait seulement, dans l’esprit de l’exécutif, « transitoire, pour un ou deux ans ».

Concernant sa propre élection, hier, à la tête de la commission des affaires économiques de l’Assemblée, rendue possible par un désaccord entre les macronistes et la droite, Mme Trouvé a dit y voir la preuve qu’il n’existe pas, entre le camp présidentiel et Les Républicains, de « socle commun », mais seulement une « alliance de circonstance pour que le Nouveau Front populaire [arrivé en tête des législatives] ne puisse pas gouverner ».

Quant à savoir pourquoi, de son côté, la coalition des partis de gauche n’était pas parvenue à se mettre d’accord pour porter Jérôme Guedj à la présidence de la commission des affaires sociales, Aurélie Trouvé a rappelé que M. Guedj, quoique socialiste, n’avait pas été investi par le NFP aux législatives. « Je suis désolée de cette situation », a-t-elle déclaré.

jean
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