C’est le grand dilemme du RN cet automne, et peut-être cet hiver : faire tomber le gouvernement, au risque d’être accusé de « chaos institutionnel », ou prolonger le sursis accordé à Michel Barnier, au risque d’apparaître comme la béquille du Savoyard (voire d’Emmanuel Macron). Une personne décide, seule, de la position à tenir : Marine Le Pen. Pour
C’est le grand dilemme du RN cet automne, et peut-être cet hiver : faire tomber le gouvernement, au risque d’être accusé de « chaos institutionnel », ou prolonger le sursis accordé à Michel Barnier, au risque d’apparaître comme la béquille du Savoyard (voire d’Emmanuel Macron). Une personne décide, seule, de la position à tenir : Marine Le Pen. Pour le moment, et à rebours des remontées de terrain de ses propres députés – qui rapportent une demande quasi généralisée de censurer M. Barnier –, l’élue du Pas-de-Calais juge qu’elle a toujours intérêt à se poser en garante de la « stabilité institutionnelle », capable (espère-t-elle) d’obtenir des concessions du premier ministre en matière de sécurité, d’immigration ou d’économie. En vain pour le moment.
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