Feux d’artifice dans la nuit, klaxons, sirènes et cris dans les rues. La ville de Los Angeles n’a pas tardé à célébrer, mercredi 30 octobre, la victoire de son équipe de baseball, les Dodgers, qui est venue à bout, 4 500 kilomètres plus à l’est, des Yankees de New York pour décrocher sa huitième série mondiale, la finale du championnat nord-américain (MLB).

Après avoir remporté les trois premiers matchs de cette prestigieuse finale, les Dodgers, titrés en 2020, l’ont emporté 7 à 6, pour finalement dominer la série 4 victoires à 1.

Les deux franchises les plus iconiques de MLB s’affrontaient pour la douzième fois lors d’une série mondiale, une première depuis quarante-trois ans, faisant revivre une rivalité historique.

La superstar japonaise Shohei Ohtani, qui avait rejoint les Dodgers fin 2023 avec un contrat historique (700 millions de dollars sur dix ans), a remporté à 30 ans son premier titre en MLB, sans trop peser, alors qu’il joue diminué par une blessure depuis le deuxième match.

« Tellement d’amour dans le vestiaire »

Les Yankees, et leurs 27 titres record, ont pourtant pris un excellent départ, mercredi, en menant 5-0, dans la droite lignée de leur succès convaincant de la veille (11-4) qui avait redonné un souffle d’espoir aux supporteurs new-yorkais.

Mais une série d’erreurs et la combativité des Dodgers ont fait basculer la rencontre. Les Californiens ont inscrit cinq points dans la cinquième manche pour égaliser. Les Yankees ont beau avoir repris l’avantage dans la sixième manche (6-5), ils ont craqué un peu plus tard en concédant deux « runs » (6-7). Incapables de refaire leur retard, ils laissent aux Dodgers un titre qui les fuit depuis 2009.

« Nous sommes à l’évidence résilients, et il y a tellement d’amour dans le vestiaire que cela nous a permis de gagner ce match aujourd’hui », a déclaré le joueur des Dodgers Mookie Betts.