Inflation : les prix à la consommation ont augmenté de 1,2 % sur un an, selon l’Insee

Inflation : les prix à la consommation ont augmenté de 1,2 % sur un an, selon l’Insee

Une femme dans un supermarché de Chanverrie, en Vendée, en France, le 16 octobre 2024. STEPHANE MAHE / REUTERS Les prix à la consommation ont augmenté de 1,2 % en France en octobre sur un an, a annoncé l’Insee, jeudi 31 octobre, après une augmentation de 1,1 % en septembre, une « quasi-stabilité » selon l’Institut. Sur un mois, selon ces estimations

Une femme dans un supermarché de Chanverrie, en Vendée, en France, le 16 octobre 2024.

Les prix à la consommation ont augmenté de 1,2 % en France en octobre sur un an, a annoncé l’Insee, jeudi 31 octobre, après une augmentation de 1,1 % en septembre, une « quasi-stabilité » selon l’Institut.

Sur un mois, selon ces estimations provisoires, les prix ont progressé de 0,2 % en octobre après une baisse de 1,2 % en septembre. L’indice des prix à la consommation harmonisé, qui permet les comparaisons entre pays européens, augmente pour sa part de 1,5 % en octobre après 1,4 % en septembre.

La « quasi-stabilité » d’octobre, précise l’Insee dans son estimation provisoire, résulte « d’un ralentissement des prix des services et d’une baisse de ceux de l’énergie moins marquée sur un an qu’en septembre », tandis que les prix des produits manufacturés, de l’alimentation et du tabac se révèlent à des rythmes annuels proches de ceux de septembre.

Une inflation à 4 %, il y a un an

Sur un mois, la légère hausse des prix serait liée à l’augmentation de ceux de l’énergie (principalement ceux des produits pétroliers et du gaz), des prix des produits manufacturés (notamment ceux de l’habillement et des chaussures), des prix des services (surtout les transports), et des prix de l’alimentation (en particulier les produits frais). Les prix du tabac seraient stables par rapport à septembre.

En octobre 2023, l’inflation sur un an était encore de 4 %, rappelle l’Insee.

La Banque centrale européenne a assoupli sa politique monétaire récemment, avec trois baisses de taux d’intérêt depuis juin. L’inflation en France est à présent nettement en dessous de la cible de 2 % privilégiée par l’institution.

En septembre, elle était de 1,7 % en zone euro, faisant dire ce mois-ci au gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau que « le risque de manquer durablement notre cible par le bas existe désormais autant que celui de la dépasser » : une inflation inférieure à 2 % est considérée comme pénalisante pour la croissance économique.

Le Monde avec AFP

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