Un recomptage partiel des votes exprimés lors des élections législatives contestées en Géorgie a confirmé la victoire du parti au pouvoir, a déclaré jeudi 31 octobre la commission électorale à l’Agence France-Presse, l’opposition ayant dénoncé un scrutin « volé ». Ce recomptage d’environ 12 % des bureaux de vote et 14 % des bulletins « n’a pas entraîné de modification significative
Un recomptage partiel des votes exprimés lors des élections législatives contestées en Géorgie a confirmé la victoire du parti au pouvoir, a déclaré jeudi 31 octobre la commission électorale à l’Agence France-Presse, l’opposition ayant dénoncé un scrutin « volé ».
Ce recomptage d’environ 12 % des bureaux de vote et 14 % des bulletins « n’a pas entraîné de modification significative des résultats officiels précédemment annoncés », a déclaré l’instance.
Le scrutin s’est déroulé dimanche dans cette ancienne petite république soviétique du Caucase. Selon les résultats officiels, le parti Rêve géorgien, aux commandes depuis 2012 et accusé par ses détracteurs de dérive autoritaire prorusse, a remporté la victoire. Mais l’Union européenne (UE), les Etats-Unis et des observateurs internationaux avaient émis des doutes sur la régularité du scrutin.
Mercredi, le parquet géorgien avait annoncé l’ouverture d’une enquête pour « falsification présumée » des élections législatives. Le parquet a précisé avoir convoqué la présidente géorgienne pro-occidentale, Salomé Zourabichvili, puisqu’elle serait « susceptible de détenir des preuves concernant une éventuelle falsification des élections ». Elle avait annoncé mercredi refusé de s’y rendre.
Le scrutin était vu comme un test pour l’avenir européen de la Géorgie, qui ambitionne de rejoindre l’UE et l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN). Depuis le début de l’année, le pays s’est aussi doté de législations dénoncées par ses partenaires occidentaux et très proches de lois russes. L’une concerne « l’influence étrangère » et avait déclenché des manifestations massives en mai, et une autre restreint les droits des personnes LGBT +.
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