Le sujet est devenu un des enjeux-clés de l’élection à la présidence de la Fédération française de boxe (FFBoxe). Mais à en croire l’instance, l’annonce faite dans un communiqué, lundi 4 novembre, est déjà une décision « majeure » : la FFBoxe a fait part de son souhait de « se désaffilier » de l’International Boxing Association (IBA) et de rejoindre
Le sujet est devenu un des enjeux-clés de l’élection à la présidence de la Fédération française de boxe (FFBoxe). Mais à en croire l’instance, l’annonce faite dans un communiqué, lundi 4 novembre, est déjà une décision « majeure » : la FFBoxe a fait part de son souhait de « se désaffilier » de l’International Boxing Association (IBA) et de rejoindre sa concurrente, World Boxing. Ce changement sera soumis au vote de sa prochaine assemblée générale, le 14 décembre.
Le conflit de longue date entre l’IBA – dirigée par le Russe Umar Kremlev et critiquée pour des problèmes de gouvernance – et le Comité international olympique (CIO) menace la présence de la discipline au programme des Jeux. L’instance faîtière du mouvement sportif, qui doit trancher sur ce dossier en 2025, a d’ores et déjà conditionné son maintien aux Jeux olympiques à l’émergence d’une nouvelle fédération internationale. FFBoxe a donc décidé de suivre d’autres pays en proposant à son assemblée générale de rejoindre World Boxing, qui a entamé des discussions avec Lausanne.
« L’initiative s’appuie sur une lettre de David Lappartient, président du comité olympique français [et candidat à la présidence du CIO], rappelant que, à la suite des récentes décisions du Comité international olympique, la boxe n’est plus reconnue comme sport olympique pour les Jeux de Los Angeles 2028 », explique la fédération française dans un communiqué.
« Garantir un avenir olympique à ses athlètes »
« En rejoignant World Boxing, la FFBoxe souhaite garantir un avenir olympique à ses athlètes, assurer une stabilité pérenne aux clubs et inscrire la discipline dans une dynamique de développement et de succès en France », poursuit-elle.
Sarah Ourahmoune, médaillée d’argent aux Jeux de Rio en 2016 et actuelle vice-présidente de la FFBoxe, a annoncé, lundi, dans un entretien à L’Equipe qu’elle briguait la tête de la fédération, associée au sortant Dominique Nato. A cette occasion, elle a déclaré que sa priorité était d’éviter « la potentielle perte de la reconnaissance olympique », préconisant de quitter l’IBA.
Estelle Mossely, médaillée d’or à Rio et liée à l’IBA, est elle aussi candidate à cette élection qui se tiendra le 14 décembre.
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