Au sommet du G20, Javier Milei rejette en partie la déclaration finale dès le premier jour

Au sommet du G20, Javier Milei rejette en partie la déclaration finale dès le premier jour

Le président argentin, Javier Milei, lors du sommet du G20, à Rio de Janeiro (Brésil), le 18 novembre 2024. PILAR OLIVARES / REUTERS Le président de l’Argentine, Javier Milei, rejette « plusieurs points » de la déclaration finale attendue à l’issue du sommet de G20 à Rio de Janeiro, a annoncé dès lundi 18 novembre la présidence argentine. « Sans

Le président argentin, Javier Milei, lors du sommet du G20, à Rio de Janeiro (Brésil), le 18 novembre 2024.

Le président de l’Argentine, Javier Milei, rejette « plusieurs points » de la déclaration finale attendue à l’issue du sommet de G20 à Rio de Janeiro, a annoncé dès lundi 18 novembre la présidence argentine. « Sans faire obstacle à la déclaration des autres leaders », le président ultralibéral et libertarien n’endosse pas des thèmes comme « la promotion de la limitation de la liberté d’expression sur les réseaux sociaux » et « surtout, l’idée qu’une plus grande intervention de l’Etat est le moyen de lutter contre la faim », selon un communiqué officiel.

Le sommet des plus grandes économies de la planète s’est ouvert lundi sous la houlette du président brésilien de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, avec qui Javier Milei entretient des relations exécrables. Une déclaration conjointe est attendue mardi, à l’issue d’âpres négociations entre délégations. Avant même la publication du texte, l’Argentine a fait savoir qu’elle « a signé la déclaration des présidents en se dissociant en partie » de son contenu.

Le « système de coopération internationale », qui avait vocation, « entre autres choses, [à] sauvegarder les droits de base des personnes », est « en crise », estime la présidence argentine. Contre la pauvreté, il a défendu les vertus du « capitalisme de libre marché », alors que Lula a lancé, à l’ouverture du G20, une Alliance globale contre la faim et la pauvreté rassemblant 82 pays. Après avoir refusé de rejoindre cette initiative, Buenos Aires s’y est finalement rallié peu après la cérémonie de lancement.

Comme Elon Musk, le milliardaire et propriétaire du réseau social X, et le président élu américain, Donald Trump, avec lesquels il affiche sa proximité, Javier Milei est en outre un défenseur radical de la liberté d’expression face à ceux qui entendent lutter contre la désinformation en ligne.

Le Monde avec AFP

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