Des passagers attendent le départ de leur train gare de Lyon à Paris, le 31 août 2024. THIBAUD MORITZ / AFP La grève de jeudi à l’appel de l’ensemble des syndicats de cheminots n’aura que peu d’incidence sur le trafic ferroviaire, puisqu’il sera « quasi normal sur les TGV », tandis que « quelques perturbations sont à prévoir sur
La grève de jeudi à l’appel de l’ensemble des syndicats de cheminots n’aura que peu d’incidence sur le trafic ferroviaire, puisqu’il sera « quasi normal sur les TGV », tandis que « quelques perturbations sont à prévoir sur certaines lignes régionales », a annoncé mardi 19 novembre SNCF Voyageurs. La compagnie annoncera dans l’après-midi des prévisions plus détaillées au niveau local.
Les syndicats de cheminots appellent à une grève de vingt-quatre heures jeudi pour dénoncer le démantèlement de Fret SNCF et l’ouverture à la concurrence dans le transport de voyageurs, avant un mouvement reconductible à partir du 11 décembre.
Le semaine dernière, Catherine Vautrin, la ministre du partenariat avec les territoires, a écarté tout moratoire sur le démantèlement de la branche de fret de la SNCF, malgré les menaces de grève. Répondant au député communiste Nicolas Sansu, qui exigeait ce moratoire, la ministre avait rappelé à l’Assemblée nationale que la transformation du fret ferroviaire obéissait à « une obligation européenne ». Le sujet est « suivi » par le gouvernement et sera « évoqué » avec les nouveaux commissaires européens, a précisé Mme Vautrin, dont les attributions comprennent les tansports.
Le gouvernement est « déterminé à faire du fret ferroviaire un pilier de la décarbonation du secteur des transports », a déclaré la ministre, assurant qu’« aucun licenciement n’aura[it] lieu dans ce projet », et que « tous les flux » de marchandises seraient « maintenus sur le rail ».
Leader du transport de marchandises par rail en France, Fret SNCF va disparaître le 1er janvier 2025 pour renaître sous la forme de deux sociétés distinctes : Hexafret, pour le transport de marchandise, et Technis, pour la maintenance des locomotives. Il s’agit de l’aboutissement d’un plan négocié entre la Commission européenne et l’Etat français, soupçonné d’avoir versé des aides à Fret SNCF en violation des règles de la concurrence.
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