Colère des agriculteurs : la FNSEA annonce de nouvelles actions pour dénoncer les « entraves » à la production

Colère des agriculteurs : la FNSEA annonce de nouvelles actions pour dénoncer les « entraves » à la production

Des pneus et des panneaux amoncelés par des agriculteurs devant la préfecture d’Agen, le 19 novembre 2024. THIBAUD MORITZ / AFP Le président de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), Arnaud Rousseau, a annoncé mercredi 20 novembre sur Franceinfo de nouvelles actions « mardi, mercredi et jeudi » prochains, « avec les Jeunes Agriculteurs [JA] », qui cibleront des administrations

Des pneus et des panneaux amoncelés par des agriculteurs devant la préfecture d’Agen, le 19 novembre 2024.

Le président de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), Arnaud Rousseau, a annoncé mercredi 20 novembre sur Franceinfo de nouvelles actions « mardi, mercredi et jeudi » prochains, « avec les Jeunes Agriculteurs [JA] », qui cibleront des administrations afin de dénoncer les « entraves » à l’agriculture. L’alliance majoritaire FNSEA-JA a déjà organisé des actions cette semaine, lundi et mardi, « dans 85 » départements, selon lui.

La semaine prochaine, « dans chaque département », ces syndicats « cibleront des contraintes ou des entraves qu’ils jugent importantes. Ça peut être des représentants de l’Etat, des agences, ça peut être des liens avec les administrations », a expliqué M. Rousseau. « L’objectif est, encore une fois, de mettre la pression pour dénoncer aujourd’hui ce qui n’est pas acceptable. Et, je le redis, toujours dans le respect des biens et des personnes », a-t-il ajouté.

Les manifestants défendront notamment le retour de l’acétamipride, un insecticide de la famille des néonicotinoïdes dont l’utilisation est réclamée par les producteurs de noisettes et de betteraves à sucre. Nocif pour les pollinisateurs, il est interdit en France mais utilisé dans d’autres pays de l’Union européenne.

« Je redis que l’écologie est une préoccupation pour les agriculteurs, mais (…) nous mettre dans des impasses, arrêter la production en France et l’importer d’ailleurs, ça ne fait pas avancer la France », a considéré M. Rousseau.

Le Monde avec AFP

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