« Nous y sommes tous passés » : un clan du Sud-Ouest à la tête de l’équipe de France de basket

« Nous y sommes tous passés » : un clan du Sud-Ouest à la tête de l’équipe de France de basket

D’un sourire, Jean-Pierre Siutat a énoncé une évidence. « C’est quand même un réseau du Sud-Ouest ici », constatait le président de la Fédération française de basket (FFBB), le 25 septembre, lors de la conférence de presse de présentation de Frédéric Fauthoux, le nouveau sélectionneur des Bleus. À 51 ans, ce dernier commence son mandat, jeudi 21 novembre, par un

D’un sourire, Jean-Pierre Siutat a énoncé une évidence. « C’est quand même un réseau du Sud-Ouest ici », constatait le président de la Fédération française de basket (FFBB), le 25 septembre, lors de la conférence de presse de présentation de Frédéric Fauthoux, le nouveau sélectionneur des Bleus.

À 51 ans, ce dernier commence son mandat, jeudi 21 novembre, par un déplacement à Chypre dans le cadre des qualifications à l’Euro 2025 (à 18 heures, sur la plateforme DAZN). Et avec l’ancien meneur international (47 sélections) à sa tête, l’équipe de France masculine de basket prend un sérieux accent du Sud-Ouest. Plus précisément d’un petit coin situé entre la Chalosse (Landes) et le Béarn (Pyrénées-Atlantiques).

Joueur, le gamin d’Horsarrieu, dans le sud des Landes, a été l’homme d’un seul club : l’Elan béarnais Pau-Orthez (devenu Pau-Lacq-Orthez depuis), place forte du basket français entre les années 1980 et le début des années 2000. Le meneur y a notamment joué au côté de Boris Diaw, avant que l’ancien capitaine des Bleus – désormais manageur général de l’équipe de France –, ne traverse l’Atlantique vers la NBA. C’est également dans ce club, à la « culture de jeu quasi identique des pros jusqu’aux jeunes », qu’il a fait ses gammes comme entraîneur une fois les baskets remisées.

A sa nomination, en remplacement d’un Vincent Collet cumulant quinze ans de mandat et huit médailles en quatorze compétitions internationales, le « Petitou » – son surnom quand il jouait, rapport à ses 1,80 mètres, assez éloignés selon lui de « cette forêt de géants » du basket – a immédiatement coché le nom de Laurent Vila pour l’assister. « C’était ma priorité, a insisté cette semaine le technicien landais, dans un entretien croisé au site BeBasket. Une évidence. Si j’avais l’honneur et la chance d’obtenir ce poste-là, je le faisais obligatoirement avec Laurent. »

Car si, à 49 ans, l’actuel entraîneur de Strasbourg, en championnat de France (Betclic Elite) possède un solide CV, la connexion entre les deux hommes date d’un bon moment déjà. « A mes débuts, quand j’étais entraîneur des benjamins de Pau-Nord-Est [où évoluent les jeunes sections paloises], il était à la tête du centre de formation de l’Elan béarnais, et on avait déjà des échanges sur le basket, en général », a exposé Frédéric Fauthoux lors de son intronisation.

« La mise en place d’une culture forte »

Le basket français a depuis longtemps l’accent d’un large Sud-Ouest. Le président Jean-Pierre Siutat – qui ne se représente pas aux élections fédérales de décembre – a fait ses gammes aux manettes du club féminin de Tarbes, et Patrick Beesley, longtemps directeur technique national, a arpenté le terroir landais dont est issu Frédéric Fauthoux.

Il vous reste 34.89% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Clement Martel
SUBSCRIBER
PROFILE

Laisser un commentaire

Votre adresse électronique ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont marqués d'un *