Max Verstappen décroche son quatrième titre mondial en F1

Max Verstappen décroche son quatrième titre mondial en F1

Max Verstappen célèbre son quatrième sacre au championnat de Formule 1, à Las Vegas (États-Unis). PATRICK T. FALLON / AFP Il n’avait qu’à conclure les 50 tours du Grand Prix de Las Vegas (Etats-Unis) devant Lando Norris, pour s’assurer de décrocher une quatrième couronne mondiale consécutive dès ce dimanche. Défi tenu pour Max Verstappen (Red Bull),

Max Verstappen célèbre son quatrième sacre au championnat de Formule 1, à Las Vegas (États-Unis).

Il n’avait qu’à conclure les 50 tours du Grand Prix de Las Vegas (Etats-Unis) devant Lando Norris, pour s’assurer de décrocher une quatrième couronne mondiale consécutive dès ce dimanche. Défi tenu pour Max Verstappen (Red Bull), cinquième d’une course disputée de nuit sur un circuit tracé au cœur de la plus grande ville du Nevada, et remportée par George Russell (Mercedes). « Oh mon Dieu, quelle saison ! Quatre titres, on a tout donné, j’ai tout donné. Merci ! », a réagi le pilote néerlandais dans le premier échange radio diffusé par son équipe au terme de la course.

Lewis Hamilton a pris la deuxième place derrière son coéquipier et compatriote britannique, tandis que l’Espagnol Carlos Sainz (Ferrari) a complété le podium, juste devant son partenaire, le Monégasque Charles Leclerc. Le Britannique Lando Norris, grand battu du jour et incapable de peser sur le dénouement d’une course dont il a toutefois signé le meilleur tour chronométrique, a pris la sixième place, dans les échappements de Max Verstappen.

« Je me sens soulagé et aussi très fier, a déclaré le pilote néerlandais à l’issue de la course. Cela a été une saison particulière, avec des moments très difficiles. Il a fallu rester calme. Au choix, je préfère clairement la saison passée (rire). Mais ça m’a permis d’apprendre énormément. Ce titre a un goût très particulier. C’était une belle saison ».

Pour Max Verstappen, la saison aura en effet été compliquée. S’il a enchaîné les victoires en début de championnat (sept sur les dix premiers Grands Prix), il a été bousculé durant la deuxième partie : aucune victoire en dix courses, entre fin juin et début novembre. Jamais depuis 2020, il n’avait laissé filer autant de victoires de rang.

Il a retrouvé des sensations au volant lors des derniers Grands Prix, dont celui du Brésil, qu’il a remporté le 3 novembre, et comptait 62 points d’avance sur son dauphin, Lando Norris, avant le rendez-vous de Las Vegas, alors que 86 unités au maximum restaient à distribuer avant la course du jour.

Il a accru son avance une fois le drapeau à damiers agité sur le Strip, mythique boulevard de Las Vegas, ce qui lui permet de devenir, à 27 ans, l’égal du Français Alain Prost et de l’Allemand Sebastian Vettel dans l’histoire de la Formule 1.

Retour à la réalité pour Alpine

En difficulté cette saison, l’écurie Alpine a connu un dénouement bien moins réjouissant que lors du précédent week-end de course, conclu par un double podium inattendu derrière Max Verstappen, au Brésil.

Parti en 3e position sur la grille, le Français Pierre Gasly a très tôt été contraint à l’abandon. Une mauvaise nouvelle pour l’écurie tricolore, dans sa course à la sixième place du championnat des constructeurs. « On a perdu le moteur d’un seul coup. On a eu un problème qui m’empêchait d’avoir de la puissance et de passer les rapports normalement. C’est dommage, après la bonne qualification d’hier (samedi), on visait la 7e ou 8e place », a-t-il réagi au micro de Canal+.

Son coéquipier Esteban Ocon, dix-septième sur la ligne d’arrivée, a lui pâti d’une mauvaise communication lors de sa première rentrée aux stands, qui l’a obligé à s’arrêter à deux reprises en début de course. Un contretemps qui a ruiné précocement ses chances d’une potentielle remontée au classement.

Ses concurrents directs Haas et Racing Bulls ont eux empoché de précieux points en plaçant chacun un pilote dans le top 10, avant les deux ultimes manches de la saison de F1, au Qatar (le 1er décembre) puis à Abou Dhabi (le 8 décembre). Deux épreuves durant lesquelles la bataille pour le titre constructeur fera rage, entre les écuries McLaren, Ferrari et Red Bull.

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