Jean-Luc Mélenchon appelle à « une candidature commune » sur la base du programme LFI en cas de présidentielle anticipée

Jean-Luc Mélenchon appelle à « une candidature commune » sur la base du programme LFI en cas de présidentielle anticipée

Jean-Luc Mélenchon lors du rassemblement d’été de La France insoumise, à Châteauneuf-sur-Isère (Drôme), le 23 août 2024. EMMANUEL DUNAND / AFP Jean-Luc Mélenchon lance un appel au rassemblement à ceux qui veulent s’associer au programme de La France insoumise (LFI), dans le cas d’une élection présidentielle anticipée qu’il appelle de ses vœux. « Nous sommes partisans d’une candidature

Jean-Luc Mélenchon lors du rassemblement d’été de La France insoumise, à Châteauneuf-sur-Isère (Drôme), le 23 août 2024.

Jean-Luc Mélenchon lance un appel au rassemblement à ceux qui veulent s’associer au programme de La France insoumise (LFI), dans le cas d’une élection présidentielle anticipée qu’il appelle de ses vœux.

« Nous sommes partisans d’une candidature commune. On se l’est dit dix fois, sur la base du programme. Et comme nous irons avec le programme, eh bien, vient qui veut, il est bienvenu », a lancé lors d’un discours devant des militants à Paris, vendredi 29 novembre, le chef de file LFI qui souhaite la démission du président Emmanuel Macron.

« Nous avons compris que (…) le Parti communiste ne veut plus de nous, nous avons compris que la droite du Parti socialiste ne veut plus [de nous] et nous refusons de faire chemin avec des gens qui nous insultent en cours de route », a-t-il ajouté. Le dirigeant, déjà candidat trois fois à la présidentielle, a proposé une « offre fédérative » à « ceux qui veulent » rejoindre LFI pour « porter une candidature commune à l’élection présidentielle ».

« La comédie qui consiste à venir à chaque élection prendre des circonscriptions et grignoter le programme, est terminée », a-t-il prévenu.

Désaccord sur la stratégie à suivre

Ces déclarations interviennent alors que la menace d’une censure plane sur le gouvernement Barnier, mais que les différents partis de gauche ne semblent pas d’accord sur la direction à suivre. LFI reproche aux socialistes de vouloir tendre la main au camp présidentiel, et d’enterrer ainsi le Nouveau Front populaire.

Dimanche, le chef des députés socialistes, Boris Vallaud, a plaidé pour un dialogue entre tous les partis, à l’exception du Rassemblement national, pour « poser la question des conditions d’une non-censure », ce qui impliquerait nécessairement des compromis. Fin octobre, le patron du parti communiste, Fabien Roussel, qui a perdu son siège de député du Nord en juin, a fait valoir que s’il devait se représenter, « ce ne serait pas dans une alliance avec LFI ».

Les différentes candidatures à gauche lors de la présidentielle de 2022 avaient diminué les chances de Jean-Luc Mélenchon d’accéder au second tour de la présidentielle.

Le Monde avec AFP

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