Depuis sa genèse, le Conseil Présidentiel de Transition est contesté par plusieurs personnalités qui ont reproché son côté anticonstitutionnel. Ce mercredi 11 décembre 2024, l’avocat Samuel Madistin a parlé d’un État d’exception avec l’arrivée du Conseil présidentiel de transition aux commandes de l’État.
« Il est impossible de faire un rapprochement entre le CPT et la Constitution. Cette dernière n’a jamais prévu un conseil présidentiel aux commandes de l’État », a déclaré Me Samuel Madistin sur les ondes de Magik 9, ce mercredi. Selon Me Madistin, présentement le pays est face à une rupture de l’ordre constitutionnel ce qui donne lieu à un « État d’exception ».
Par ailleurs, Me Madistin croit que les conseillers-présidents inculpés dans le scandale de corruption des 100 millions de gourdes à la BNC ont l’obligation de se rendre au Cabinet d’instruction. « En cas de refus de se présenter librement, les trois conseillers-présidents peuvent être contraints de se présenter après l’émission d’un mandat d’amener à leur encontre », a expliqué l’avocat.
A l’émission Panel Magik l’homme de loi a exprimé son opposition ouverte au CPT. « On ne peut pas être en crise et choisir la solution la plus difficile », a déploré Me. Madistin que regrette le manque de priorité des acteurs haïtiens, révélant que chaque conseiller-président coûte à l’État haïtien 60 000 dollars par mois.
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