Image satellite de la baie de Galathea à la pointe sud de l’île du Grande Nicobar, en 2022. GALLO IMAGES VIA GETTY IMAGES Couverte à 95 % de forêts tropicales primaires et de mangroves, peuplée d’espèces endémiques, riche de lagons, récifs coralliens et plages de sable blanc, Grande Nicobar constitue encore une des rares terres presque
Couverte à 95 % de forêts tropicales primaires et de mangroves, peuplée d’espèces endémiques, riche de lagons, récifs coralliens et plages de sable blanc, Grande Nicobar constitue encore une des rares terres presque vierges en Inde. Située à 1 800 kilomètres de la pointe sud de l’Inde, près des côtes malaises, et indonésiennes, c’est la plus grande île de l’archipel indien d’Andaman-et-Nicobar et la plus méridionale.
Elle s’étend sur 910 kilomètres carrés, mais ne compte que 9 000 habitants, dont deux groupes indigènes isolés, les Nicobarese (environ 1 000 membres) et les Shompen (entre 200 et 300), seuls habitants de l’île jusqu’en 1969, avant l’arrivée de militaires installés par le gouvernement indien dans les années 1970. Les Shompen, une communauté de chasseurs-cueilleurs nomades vivant dans la forêt, sont répertoriés comme un groupe tribal particulièrement vulnérable. Comme les Sentinelles installés sur une autre île de la mer d’Andaman, les Shompen sont un peuple « non contacté », sans interaction avec l’extérieur.
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