A la Martinique, une nuit relativement calme après plusieurs soirs de tensions

A la Martinique, une nuit relativement calme après plusieurs soirs de tensions

Barrage formé par des militants contre la vie chère, à Case-Pilote (Martinique), le 24 octobre 2024. SIMON SAADA Après plusieurs soirs consécutifs de violences urbaines, la nuit du vendredi 25 au samedi 26 octobre a été « relativement calme » à la Martinique, où un couvre-feu nocturne est en place depuis seize jours, a affirmé la préfecture. Les autorités ont toutefois signalé « la

Barrage formé par des militants contre la vie chère, à Case-Pilote (Martinique), le 24 octobre 2024.

Après plusieurs soirs consécutifs de violences urbaines, la nuit du vendredi 25 au samedi 26 octobre a été « relativement calme » à la Martinique, où un couvre-feu nocturne est en place depuis seize jours, a affirmé la préfecture.

Les autorités ont toutefois signalé « la présence d’une petite cinquantaine de délinquants cagoulés sur les communes du François et du Vauclin, qui ont enflammé deux barrages ». Des « obstacles » qui « seront traités dans la journée, par l’emploi de la force si nécessaire », a précisé dans un communiqué la préfecture.

Des installations de barrages sont recensées depuis plusieurs nuits à la Martinique. Mais elles avaient été accompagnées les soirs précédents du braquage d’un camion, du pillage de stations-service, de tirs d’armes automatiques ou d’incendies de véhicules, selon les bilans quotidiens des autorités.

Couvre-feu prolongé

L’île française des Caraïbes d’environ 350 000 habitants est secouée depuis début septembre par un mouvement de protestation contre la vie chère.

Après une relative accalmie pendant plusieurs jours, la nuit du dimanche 20 au lundi 21 octobre avait été marquée par une recrudescence des tensions. En conséquence, le couvre-feu de minuit à 5 heures, en vigueur depuis le 10 octobre sur l’ensemble du territoire, a été prolongé lundi jusqu’au 28 octobre.

Pour le préfet de la Martinique, Jean-Christophe Bouvier, qui a participé vendredi « à une réunion avec l’ensemble des maires » de l’île, « la coopération avec les communes constitue un élément important de maîtrise et de la réduction des violences auxquelles leur territoire est confronté ».

Le Monde avec AFP

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