Accusé d’être l’auteur intellectuel des accrochages survenus à l’enceinte de la Cathédrale des Gonaïves, dimanche dernier, à l’occasion de la fête patronale, Saint Charles Borromée, le sénateur Youri Latortue a vainement tenté de se défendre sur sa page Facebook.
Encore une fois, l’élu de l’Artibonite semble avoir fait fausse route. Les commentaires au vitriol pleuvent sur la page officielle du parlementaire.
‘’Je pense que le sénateur devait avoir assez de courage pour assumer ses actes. Certes, il fait de la politique mais sa peur de Laurent Lamothe est trop criante. Youri Latortue s’est livré dans une concurrence déloyale assortie de diffamation…’’, réagit un internaute.
Un autre enchaine : ‘’ Des fonds ont été débloqués pour la réalisation d’au moins 39 projets au département de l’Artibonite. Youri Latortue a produit des rapports sur tous les projets du pays, pas un seul concernant ceux de l’Artibonite. Vous comprenez pourquoi ? Parce que c’est lui qui gérait l’argent..’’.
Les critiques contre l’élu de l’Artibonite sont d’autant plus acerbes que certains commentateurs vont jusqu’à réclamer la prison pour celui-ci qui a fait dossier PetroCaribe sont cheval de batail, rien que pour parvenir à ses fins.
‘’Le coup de Youri ne passera pas. Ce dernier veut détruire l’image des potentiels candidats à la présidence afin que la compétition lui soit plus facile. Le peuple est assez intelligents et comprendre ses manœuvres malsaines…’’, écrit un jeune garçon apparemment dans la trentaine.
Démasqué dans son jeu politicien, Youri Latortue est traqué de toute part. Aujourd’hui, dans son propre fief des voix s’élèvent pour réclamer des explications sur 5 millions de dollars des fonds d’urgence des Gonaïves.
Le parlementaire est aujourd’hui tombé dans son propre piège. Le dossier PetroCaribe, traité aujourd’hui au niveau de la Justice ne peut plus lui servir d’instrument politique.
Puisque ses intentions sont maintenant connues, Youri Latortue commandite des actes de violences, selon certains membres d’organisations dont les Indépendants qui lui collent à la peau, dénonçant ainsi le sacrilège perpètre le dimanche 4 novembre pas ses partisans, en plein cœur d’une église.