L’Office national d’assurance vieillesse (ONA) fait face à une nouvelle épreuve. L’Alternative Insurance Company (AIC) a suspendu son assurance en raison de dettes impayées. Cette décision de l’AIC a des conséquences majeures pour les assurés de cette institution, qui risquent désormais de se voir refuser l’accès à de nombreuses entreprises.
Créée par la loi du 28 août 1967 en tant qu’entité étatique chargée de répondre aux besoins de la population vieillissante, l’ONA éprouve visiblement des difficultés à remplir sa mission, entravée par des dettes croissantes.
Alors que l’ONA est chargée de gérer les cotisations des travailleurs et des employeurs, elle est constamment embourbée dans des controverses liées à des prêts pharaoniques accordés à des personnalités politiques et des chefs d’entreprise.
Ces dernières années, l’ONA a été secouée par une série de scandales de corruption. La dernière révélation, le 15 novembre, par l’Unité de Lutte contre la Corruption (ULCC), concerne l’acquisition immobilière de l’ONA.
L’institution a fait l’acquisition une propriété au cœur de Pétion-ville, d’une valeur de 86 383 053,93 gourdes pour la création d’une École de Formation Continue. L’enquête de l’ULCC a révélé d’importantes divergences, indiquant entre autres que des processus administratifs ont été enclenchés bien avant la date de l’offre du 4 novembre 2021.