Le chancelier Friedrich Merz, avec le ministre allemand de la défense, Boris Pistorius, à Berlin, le 27 août 2025. BRITTA PEDERSEN / VIA REUTERS A Berlin, son surnom est acté depuis plusieurs semaines : Friedrich Merz est le « chancelier des affaires étrangères » – « der Aussenkanzler ». Une formule qui, si elle n’est pas forcément un compliment sur la

A Berlin, son surnom est acté depuis plusieurs semaines : Friedrich Merz est le « chancelier des affaires étrangères » – « der Aussenkanzler ». Une formule qui, si elle n’est pas forcément un compliment sur la scène politique allemande, résume assez bien l’image que renvoie le nouveau chancelier conservateur, à la tête d’une coalition avec les sociaux-démocrates, depuis le 6 mai : celle d’un dirigeant très investi dans les questions internationales, toujours en déplacement, diplomate en chef de la république fédérale.
A Paris puis à Varsovie au lendemain de son élection au Bundestag, Friedrich Merz a enchaîné les voyages depuis son entrée en fonctions – une quinzaine dans les deux premiers mois, suivis de réunions improvisées entre leaders européens et avec le président américain, Donald Trump, au creux de l’été pour tenter de mettre fin à la guerre en Ukraine. Friedrich Merz en émerge avec l’image d’un chancelier offensif s’agissant de la défense des intérêts de Kiev, prenant l’initiative d’inviter, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, à Berlin le 13 août afin qu’il participe à ses côtés à une réunion à distance avec Donald Trump. Puis plaidant sans relâche pour un cessez-le-feu lors de la rencontre du 18 août à la Maison Blanche. « Friedrich Merz est le nouveau leader en Europe, en a conclu le ministre président de Bavière, Markus Söder, le 20 août sur X. Enfin, l’Allemagne est à nouveau respectée sur le plan international. C’est grâce à Friedrich Merz. Respect ! »
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