Lors d’un culte, le pasteur André Muscadin a intimé l’ordre à ses fidèles de lui faire don après le prêche.
Alors que le premier verset du 16ème chapitre du livre de Romain fait de l’Evangile une puissance divine accordant le salut à celui qui y croit (L’Evangile est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit), Muscadin en fait une chose ayant une valeur marchande.
Simulant le miracle opéré par Jésus dans la piscine de Bethesda (Jean 5 :1-9), Pasteur Muscadin a ordonné à ses fidèles de donner quelque chose en contrepartie avant de plonger dans la piscine de son temple : « Tout moun vin nan pisin nan. Tout moun pot on bagay kèlkeswa sa w genyen an vin avè l », a t-il déclaré.
Le bishop de Shalom tabernacle de gloire, comme ses pairs le font habituellement, a profité du manque de sagesse de ses fidèles pour les dépouiller du peu qu’ils en avaient. Ce qui est, d’ailleurs, une prophétie biblique (Osé 4 :6).
« Bon mèmsi w pa gen anyen vin nan pisin nan », a-t-il martelé sur un ton qui n’admetttait aucune réplique.
De nos jours, l’évangélisation devient un mode opératoire d’enrichissement. Les églises sont construites sous les regards impuissants du ministère des cultes.
Les pasteurs exigent, certaines fois, de l’argent en gage de bénédiction ou d’accompagnent de prière. Certains y voient des rançonneurs qui dépouillent des gens aveuglés par la soif de miracles et de bénédictions en vue d’une vie meilleure.