Voilà maintenant deux mois depuis l’assassinat crapuleux de l’ancien président Jovenel Moïse, en sa résidence à Pèlerin. L’enquête ouverte par les autorités judiciaires et policières est dans l’impasse. Face à cet état de fait, un groupe de citoyens se sont réunis devant la résidence officielle du Premier ministre Ariel Henry, à Delmas 60, pour réclamer justice.
“Jistis pou Jovenel Moïse”, ce sont les mots que l’on retrouvait partout, que ce soit sur les pancartes ou les t-shirts. Des citoyens en colère se sont mobilisés pour exiger que la justice haïtienne fasse correctement son travail.
Conscients de la faiblesse du système judiciaire, ces citoyens ont peur que le dossier relatif à l’assassinat de l’ancien président Jovenel Moïse ne tombe aux oubliettes comme tant d’autres. C’est ce qui a motivé leur mouvement “surtout devant la faible volonté du chef de gouvernement, Ariel Henry,” disent-ils.
De 7 juillet à 7 septembre, l’enquête n’a fait aucun bond depuis l’arrestation des présumés assassins, en l’occurrence les mercenaires colombiens. Il faut dire que les auteurs intellectuels du meurtre courent toujours et le juge d’instruction chargé de l’enquête, Garry Orelien, n’a toujours pas communiqué de nouveaux éléments à la presse.
Laïka Mezil