Le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Ducarmel Gabriel, s’est prononcé ce mardi 8 septembre sur l’état d’avancement de l’enquête relative à l’assassinat de Me Dorval. Selon lui, l’enquête avance à grand pas.
L’arrestation des 3 individus dans le cadre de ce dossier le mardi 1er septembre à Pétion-Ville, dont l’un en possession du téléphone portable de l’ancien bâtonnier, a permis l’avancement de l’enquête, à en croire le chef du parquet de Port-au-Prince. Ducarmel Gabriel précise qu’ils ont été auditionnés et que les informations fournies par ces derniers ont mis sur la piste d’autres individus qui seraient impliqués dans cet assassinat.
Cependant, le CG s’est gardé de fournir plus de détails sur ce point pour ne pas entraver l’enquête. Il a réclamé la patience de la population qui attend les résultats de l’enquête autour de l’assassinat de Me Dorval, en promettant que la lumière sera faite
« Cette enquête aboutira », a-t-il promis une nouvelle fois.
« Le portable retrouvé entre les mains des personnes appréhendées est un autre élément qui fait aussi bouger les lignes », a poursuivi monsieur Gabriel qui précise qu’à partir de l’analyse du téléphone, d’autres individus pourraient être retracés, croyant fermement que dans ce dossier il y a des auteurs intellectuels, des exécutants et des complices.
Trois avocats sont invités à se présenter à la Direction Centrale de la Police Judicaire, le mercredi 9 septembre, pour les besoins de l’enquête relative à l’assassinat de l’ancien bâtonnier. Monsieur Gabriel a indiqué que «Ces avocats sont invités à titre d’informateurs et non pas en tant que suspects ».
Aussi, le commissaire du gouvernement en a profité pour apaiser les esprits concernant la scène de crime souillée. Elle a été bien exploitée par le juge de paix de Pétion-Ville, la police scientifique ainsi que le Parquet qui étaient présents sur les lieux, le soir même de l’assassinat du Bâtonnier.
En ce qui a trait aux déclarations de Me Eddy Paul Fleurant, portant à croire que le téléphone de Me Dorval a été localisé au Palais National, Me Gabriel avance que « celui qui avance un fait doit le prouver ».