À l’initiative du président de la République, Jovenel Moïse, une journée de réflexion a été organisée, ce vendredi 28 août, au centre de conception de documentation de la BRH sur la situation économique du pays.
« Maîtrise de l’inflation et la stabilisation du taux de change, enjeux et défis », est le thème retenu pour à l’occasion.
« La maîtrise de l’inflation et stabilisation du taux de change est vitale pour notre pays », a dit le président de la République dans son discours de circonstance, soulignant que l’objectif général de cette journée gouvernementale trouve sa justification autour d’une double préoccupation. « D’une part, elle envisage des mesures d’urgences à court et à moyen terme, destinées à maîtriser l’inflation et la stabilisation de la gourde et, d’autre part, elle lance la discussion sur les voies et moyens pour réduire la dépendance du marché de consommation et les intrants haïtiens importés », a-t-il dit.
Par ailleurs, M. Moïse annonce qu’un plan de relance économique post-covid-19 est en cours de préparation et devra apporter des réponses aux principaux problèmes gouvernementaux auxquels se heurtent les politiques publiques dans tous les domaines.
“L’heure des accusations mutuelles est révolues. Nous devons nous mettre ensemble pour trouver des solutions communes afin d’aborder la vie avec assurance”, a déclaré le locataire du Palais national.
Dans un double langage, Jovenel Moïse a égratigné ses opposants politiques qui ont provoqué, selon lui, un choc dans l’économie durant les épisodes “Peyi Lock” et certains opérateurs qui spéculent sur la détérioration de la gourde par rapport au dollar pour faire du profit indu.
Selon Jovenel Moïse, la dollarisation de l’économie est apparue comme un outil de cette soif d’enrichissement sans merci.
De son côté, le chef du gouvernement, qui schématise un cercle vicieux qui tend à augmenter l’inflation dans le pays, estime que sortir de cette crise n’est pas chose simple. Joseph Jouthe croit la sortie implique des politiques croisées de renforcement de la monnaie nationale, la discipline budgétaire, l’équilibre de la balance commerciale et la dynamisation de la production nationale. D’où la nécessité d’engager une discussion sérieuse en charge de ces politiques, a-t-il conclu.
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