L’augmentation prochaine des prix du carburant à la pompe préoccupe tous les secteurs de la vie nationale.
Certains économistes se sont déjà positionnés pour démontrer que le moment n’est pas propice à une révision à la hausse.
Des organisations syndicales ainsi que des membres de la société civile ont également dénoncé cette décision imminente.
Au Parlement, même des sénateurs et députés pro-gouvernementaux s’opposent à l’annonce d’augmentation des prix du carburant sur le marché local.
Des sénateurs et députés ont déjà un plan pour faire échec à cette mesure qu’ils qualifient d’irresponsable.
Le député de Kenskoff, Alfredo Antoine annonce déjà qu’il ne votera pas le budget rectificatif de l’exercice fiscal 2017- 2018. Ce parlementaire a pris cette décision en réaction à l’annonce faite par le ministre de l’économie et des finances relative à l’augmentation prochaine des prix du carburant à la pompe.
L’elu de Kenskoff qualifie d’innaceptable cette décision fait aussi remarquer que la population fait face à d’énormes difficultés à cause de la cherté de la vie.
Alfredo Antoine appelle l’administration de Jovenel Moïse à surseoir à cette décision.
L’élu de l’Ouest, Antonio Chéramy s’oppose également à la décision du gouvernement d’augmenter les prix de ce produit transversal sur le marché local.
“Le Président Jovenel Moïse vient de déterrer la hache de Guerre en boudant les revendications des différents secteurs”, a fait remarquer le parlementaire.
Néanmoins, Antonio Chéramy invite l’administration de Jovenel Moïse à la pratique de l’austérité économique.
Pour contraindre le Gouvernement à faire retrait de cette décision, le parlementaire de l’opposition appelle la population à gagner les rues sous peu.
L’élu de l’Ouest croit que cette mesure va enfoncer davantage les couches les plus vulnérables de la population dans la précarité.