Le chef du gouvernement haïtien a lancé un appel au calme à la population,24 heures après l’annonce relative à l’augmentation du prix des produits pétroliers qui a soulevé la colère de la population.
Jack Guy Lafontant était accompagné du directeur général de la police, Michel-Ange Gédéon qui a exhorté la population haïtienne à protester de manière pacifique.
L’augmentation du prix des produits pétroliers a provoqué une grogne populaire. Le vendredi 6 juillet, jour de l’annonce, les rues de Port-au-Prince ont été bloquées par des barricades de pneus enflammées, des branches d’arbres entre autres.
Des tirs sporadiques ont été entendus dans plusieurs quartiers de la capitale. Ce samedi 7 juillet, le constat n’est pas différent. Pour calmer les fureurs, le Premier ministre Jack Guy Lafontant s’est adressé à nation haïtienne pour réclamer “sa patience” tout en réitérant l’engagement de l’administration Moïse/ Lafontant de travailler afin d’améliorer les conditions de vie de la population haïtienne.
De son côté, le directeur général de la PNH Michel-Ange Gédéon, dont les sorties dans la presse sont rares, dit reconnaitre le droit des protestataires de se mettre en rébellion.
Il promet de les accompagner dans leur mouvement de revendication: ”Nous sommes déterminés à faire notre travail dans le respect de la loi”.
Toutefois, il prévient qu’il ne tolérera pas la violence. ”Face à des cas de violence, la police ne pourra rester les bras croisés”, déclare-t-il.
”L’instruction est passée à toutes les unités de la PNH de prendre des mesures nécéssaires afin de permettre à population civile de vaquer à son occupation”, soutient-il.
Le DG de la PNH en a profité pour condamner les actes de violence enregistrés vendredi lors des mouvements de revendication contre l’augmentation du prix des carburants, déplorant ainsi la mort d’un policier à Delmas 83.
Par ailleurs, Michel-Ange Gédéon a promis d’accompagner d’autres structures de l’État notamment le SMCRS pour le netoyage et le ramassage des ordures utilisées par des protestaires pour bloquer la circulation dans le cadre de leur mouvement.