Ce bilan mensuel de la FondationJe Klere (FJKL) ne fait que confirmer le niveau d’atrocité et de criminalité qui règne dans la région du Bas-Artibonite, particulièrement dans les communes et localités de Savien, Petite-Rivière de l’Artibonite, La Chapelle, Liancourt et l’Estère. Selon ce rapport, au moins une trentaine de personne ont été tuées lors des guerres entre groupes armés.
« Le bilan est lourd : (29) vingt-neuf personnes sont exécutées sommairement dans le bas Artibonite en moins d’un mois, une dizaine de personnes kidnappées, plusieurs femmes sont violées et plusieurs dizaines de maisons pillées et/ou incendiées », indique le document.
La FJKL fustige l’attitude des autorités qui, dit-elle, fait la sourde oreille par rapport aux péripéties des populations respectives qui ne savent à quel saint se vouer.
« Les cris de détresse, les appels d’urgence au secours de la population n’ont pas atteint les membres du gouvernement d’Ariel Henry ni les agents des forces de l’Ordre. La population, abandonnée à son sort, est aux abois », poursuit le document qui retrace les différentes journées de terreur.
Depuis plusieurs années les gangs “Gran grif” et “Kokorat san ras” sèment la terreur au sein de la population de l’Artibonite. Kidnaping, assassinat, vol, viol, détournement de camions de marchandises sont entre autres forfaits commis par les malfrats.
Gladimyr GALETTE
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