Benyamin Nétanyahou menace de reprendre la guerre à Gaza et étend les opérations militaires en Cisjordanie occupée

Benyamin Nétanyahou menace de reprendre la guerre à Gaza et étend les opérations militaires en Cisjordanie occupée

Pour la première fois depuis 2002, des chars sont entrés dans Jénine, en Cisjordanie occupée, ici le 23 février 2025. JAAFAR ASHTIYEH / AFP Depuis le retour des corps de Shiri Bibas et de ses deux jeunes enfants, morts en détention à Gaza, et l’annonce, par Israël, qu’ils avaient été exécutés « à mains nues » par leurs ravisseurs,

Pour la première fois depuis 2002, des chars sont entrés dans Jénine, en Cisjordanie occupée, ici le 23 février 2025.

Depuis le retour des corps de Shiri Bibas et de ses deux jeunes enfants, morts en détention à Gaza, et l’annonce, par Israël, qu’ils avaient été exécutés « à mains nues » par leurs ravisseurs, Benyamin Nétanyahou entretient à dessein l’ambiguïté sur la poursuite de la guerre et l’avenir des négociations avec le Hamas sur un nouveau cessez-le-feu, par médiateurs interposés. « Nous sommes prêts à reprendre des combats intenses à tout moment, nos plans opérationnels sont prêts », a menacé le premier ministre israélien, lors d’un discours prononcé, dimanche 23 février, devant une promotion d’officiers, à Holon (centre), et retransmis en direct.

« Nous atteindrons entièrement les objectifs de la guerre, que ce soit par la négociation ou par d’autres moyens », a-t-il ajouté. Quelques heures plus tard, l’armée israélienne annonçait relever son « niveau d’alerte opérationnelle » autour de la bande de Gaza.

La veille déjà, Benyamin Nétanyahou avait ordonné in extremis le report de la libération de 620 prisonniers palestiniens, prévue dans le cadre de la première phase du cessez-le-feu, en vigueur dans la bande de Gaza depuis le 19 janvier. La remise en liberté de ces prisonniers devait avoir lieu après celle, intervenue un peu plus tôt, de six otages israéliens. La mise en scène, désormais rituelle, de la libération de cinq d’entre eux, sur une estrade au milieu d’hommes en armes et de la foule, s’est accompagnée cette fois d’une vidéo particulièrement cruelle diffusée après coup.

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