Selon un représentant de la Maison Blanche cité par McClatchy, l’administration Biden ne prévoit pas d’envoyer des troupes américaines en Haïti pour soutenir sa police nationale face à une crise de sécurité en constante évolution. Cette décision intervient alors qu’un front uni de chefs de gangs mène des attaques contre le port principal, les aéroports et les prisons du pays.

La prise de décision fait suite à une intense période de 72 heures de communication entre les responsables diplomatiques américains et haïtiens, où l’éventualité d’un déploiement d’urgence des forces spéciales américaines a été évoquée, par crainte qu’une mission de sécurité internationale, dirigée par le Kenya, ne soit pas prête à intervenir dans les délais nécessaires.