BNC – Soupçon de corruption : Red et Compromis Historique se solidarisent avec Smith Augustin

BNC – Soupçon de corruption : Red et Compromis Historique se solidarisent avec Smith Augustin

Rezistans Demokratik (Red) et Compromis Historique, deux des trois structures politiques ayant désigné Smith Augustin comme membre du Conseil présidentiel de Transition, apportent leur plein soutien au Conseiller-président pointé dans une affaire de tentative de corruption liée à la Banque Nationale de Crédit.

En conférence de presse, ce mercredi, les responsables de RED et Compromis Historique ont apporté leur plein soutien à Smith Augustin, accusé avec deux de ses collègues, Louis Gérald Gilles et Emmanuel Vertilaire, d’exiger 100 millions de gourdes à l’ex-président du Conseil d’Administration de la BNC pour le maintenir en poste.

« Nous soutenons le Conseiller-président Smith Augustin jusqu’à ce que les institutions compétentes fassent la lumière sur la question », a déclaré l’ancien député Patrick Norzéus, un des responsables de RED. « Nous sommes dans un état de droit. Une simple accusation ou dénonciation ne peut enlever à un citoyen ses droits politiques », a rappelé l’ancien parlementaire.

Dans une correspondance adressée au concerné la semaine dernière, le parti EDE s’est désolidarisé du Conseiller-président Smith Augustin et a demandé son retrait du CPT. « Soucieux de la réussite de cette nouvelle formule de gouvernance accouchée au prix de grands sacrifices consentis par des secteurs d’horizons divers, nous pensons qu’il faut agir maintenant avant qu’il ne soit trop tard. Ainsi, en notre qualité de membres du BPN, la plus haute instance politique du Parti selon les dispositions des articles 30, 31 et 32 de nos Statuts, nous vous demandons de prendre une décision de sagesse en démissionnant de votre poste de Conseiller- Président au sein du Conseil Présidentiel », a écrit le bureau dans cette lettre portant la signature du secrétaire général Claude Édouard et de plusieurs autres responsables du parti.

Selon plusieurs sources, la CARICOM et le secrétaire d’État américain Antony Blinken auraient exigé le retrait des trois conseillers épinglés dans ce dossier. L’accord du 21 décembre est prêt à emboîter le ps et des discussions sont déjà en cours en vue du remplacement du docteur Gilles.

Également présent à la conférence de presse, le cabinet d’avocats de M. Augustin a annoncé qu’il se présentera ce jeudi à l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) pour une confrontation entre les accusés et l’accusateur.