Dans le budget 2019-2020 évalué à 198, 7 milliards de gourdes adopté par le gouvernement haïtien, 6 milliards de gourdes sont consacrés au parlement, caduc depuis le deuxième lundi du mois de janvier.
Une enveloppe de 3,1 milliards de gourdes est prévue pour la chambre des députés pratiquement inexistante contre 2,9 milliards de gourdes pour le Sénat de la République qui ne réunit actuellement que 10 sénateurs. Il ne reste que 4 mois pour que cet argent soit dépensé avant la fin de l’année fiscale, soit le 30 septembre.
Pour les dépenses du personnel, le Sénat dispose de 1 milliards 262 millions 908 428 gourdes contre 215 millions 509 mille 669 pour les dépenses des biens et services. Les dépenses d’immobilisation sont évaluées à 76 millions 921 974, les dépenses de transfert à 84 millions 750 mille et un montant de 30 millions 337 mille 519 gourdes est octroyé à la rubrique autres dépenses publiques.
Alors que la chambre des députés est pratiquement dysfonctionnelle, elle dispose pour les dépenses du personnel, dans le budget, d’une somme de 2 milliards 553 millions 34 mille 76 gourdes pour les dépenses personnelles, 471 millions 478 mille 83 pour les dépenses de biens et services. 11 millions 534 mille 889 sont réservés pour les dépenses d’immobilisation, 79 millions 654 mille gourdes pour les dépenses de transfert et 2 millions 875 mille gourdes pour les autres dépenses.
Dans le document qui présente l’objectif et les grandes lignes du Budget 2019-2020, il est noté que cet instrument politique s’articule autour du programme de société du Président Jovenel Moïse, et s’exécutera par une utilisation efficace des moyens de l’État donnant forme aux aspirations fondamentales des populations, tout en renforçant l’élan de l’économie vers une croissance robuste, soutenue et inclusive, respectueuse des engagements internationaux pris par le Gouvernement, notamment avec le Fonds Monétaire International (FMI) dans le cadre du Programme de référence.