Pour la troisième journée consécutive, toute les activités commerciales sont paralysées dans la ville du Cap-Haïtien, ce mercredi, en dépit de l’annonce faite par les autorités demandant à la population de vaquer librement à ses occupations.
Le transport en commun est au point mort. Seulement les chauffeurs de taxi-motos assurent le déplacement de quelques citoyens.
Les portes des écoles et des bâtiments de l’administration publique sont restées fermées depuis lundi dernier.
Le pont qui relie le rond point Samari et la zone de Petite Anse est obstrué par des débris.
Des agents de la police nationale déployés dans la ville ont essayé de déblayer la route. Des individus non identifiés ont lancé des pierres en direction des forces de l’ordre.
Les habitants de La Fossette, un quartier populaire du Cap-Haïtien (Nord), ont érigé des barricades de pneus enflammés pour paralyser toutes les activités commerciales et scolaires dans la zone.
Ils ont lancé des pierres en direction des agents de la police qui tentaient de rétablir l’ordre.
Ces habitants menacent de maintenir la mobilisation jusqu’à ce que leurs revendications soient satisfaites.