CARICOM : Ariel Henry s’engage à organiser les élections générales le 31 août 2025

CARICOM : Ariel Henry s’engage à organiser les élections générales le 31 août 2025

Malgré les multiples appels à la démission du Premier ministre de facto Ariel Henry, ce dernier s’est engagé, selon le Miami Herald, à organiser des élections générales au plus tard le 31 août 2025. Cette annonce a été faite ce mercredi 28 février par la Communauté des Caraïbes, alors que les dirigeants concluaient un sommet en Guyane.

Dans cette optique, le Premier ministre des Bahamas, Philip Davis, a annoncé que la CARICOM dirigerait une équipe d’évaluation, avec le soutien des Nations Unies, des États-Unis, du Canada et de l’Organisation des États américains, afin de faciliter la planification des élections en Haïti. Selon le Miami Herald, ce comité devra rendre compte de ses avancées à la communauté d’ici le 31 mars.

Davis a souligné que la CARICOM exhortait tous les dirigeants haïtiens, y compris le gouvernement actuel, à s’asseoir ensemble et à consentir aux concessions nécessaires pour résoudre la crise politique.

Les membres de la CARICOM ont déclaré avoir passé plus de 25 heures sur trois jours à discuter de la crise haïtienne, avec des partenaires internationaux parmi lesquels les États-Unis, le Canada, la France, le Royaume-Uni, le Brésil et l’ONU, se joignant aux dirigeants de l’organisation.

Le président guyanais, Irfaan Ali, a affirmé que le bloc demeurait déterminé à aider Haïti à surmonter son impasse politique et à obtenir un soutien financier de la communauté internationale pour financer la mission de soutien à la sécurité et répondre à ses besoins humanitaires urgents. À l’instar de Davis, Ali a appelé la société civile et les dirigeants politiques haïtiens à faire les concessions nécessaires pour résoudre la crise du pays.

Cet engagement s’ajoute à la ferme résolution d’Ariel Henry et de la communauté internationale de ne pas remplacer un pouvoir de transition par un autre. Cependant, le Premier ministre Ariel Henry, qui, censé quitter le pouvoir le 7 février 2024 selon l’accord du 21 décembre, semble se diriger vers un mandat présidentiel illégitime.