Sur son compte Twitter, cette semaine, le chef du gouvernement avait repris sa promesse de remanier le gouvernement comme il a été convenu lors du sommet organisé en mai dernier par le Haut Conseil de la Transition (HCT).

« L’heure n’est pas au remaniement ministériel avec Ariel Henry. Desormais, le choix de doter le pays d’une nouvelle gouvernance intérimaire s’impose. Après deux ans au pouvoir avec un bilan si catastrophique, ce gouvernement de transition ne peut plus continuer à jouer avec le destin d’Haïti et à hypothéquer l’avenir de plus 12 millions d’haïtiennes et d’haïtiens », a réagi l’ancien ministre des affaires étrangères.

Lors de sa participation aux assises de Kingston, l’ancien chancelier haïtien n’a pas mâché ses mots pour critiquer le pouvoir en place dont la mauvaise gestion enfonce le pays dans une crise multidimensionnelle.

« Le peuple haïtien demande une nouvelle gouvernance intérimaire ayant à sa tête un nouveau premier ministre qui a la volonté et la capacité d’adresser les urgences de l’heure. Ariel Henry, qui détient illégitimement tout le pouvoir, ne joue que pour le garder le plus longtemps possible », a-t-il soutenu.