Le variant Omicron est beaucoup moins virulent que son prédécesseur Delta, malgré sa dominance parmi les cas recensés. D’après des récentes études publiées en date du 29 décembre. Il s’attaquerait moins aux poumons et causant peu de cas d’hospitalisations graves.
Selon les scientifiques, ce variant s’attaquerait en réalité davantage à la gorge qu’aux poumons. Ce qui explique la baisse d’admission à l’hôpital de patients Covid-19, mais les cad d’infection sont en forte hausse dans le monde.
Une étude américaine publiée dans la revue Nature, accessible en ligne depuis le 29 décembre, s’est intéressée aux effets de ce variant sur les voies respiratoires des rongeurs. Les expériences menées par plusieurs laboratoires indépendants du réseau SAVE/NIAID avec plusieurs isolats différents de B.1.1.529 [le variant Omicron, ndlr] démontrent une maladie pulmonaire atténuée chez les rongeurs, ce qui correspond aux données cliniques humaines préliminaires”, indique-t-elle.
Une autre étude à Liverpool sur des souris (publiée le 28 décembre dans la revue en ligne BioRxiv), a conclu que le variant Omicron laissait moins de “signes cliniques” que le variant Delta. Les sujets montraient notamment une charge virale moins importante et se rétablissaient plus rapidement.
En Haïti, des cas du variant Omicron n’ont pas encore été signalés selon les responsables sanitaires qui, toutefois, reconnaissent que le pays n’a pas les moyens et les infrastructures pouvant aider à détecter le variant.
Mais le Dr Willams Pape, membre de la cellule scientifique travaillant sur la pandémie, craignant la présence du variant Omicron est sur le territoire national, a fait savoir que des échantillons prélevés sur des patients atteints de Covid-19 ont été envoyés à l’étranger pour approfondir les analyses afin de déterminer si les récents cas enregistrés sont le nouveau variant devenu majoritaire dans le monde.