Des organisations de droits humains telles que le Centre Karl Lévêque (SKL) et le Collectif 4 décembre exhortent le gouvernement haïtien à mobiliser les Forces Armées d’Haïti (FADH) en collaboration avec la Police nationale. Elles estiment qu’une synergie entre ces deux entités pourrait produire des résultats significatifs dans la lutte contre les gangs criminels
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Lors d’une conférence de presse tenue ce lundi 3 novembre ces organisations soulignent l’urgence d’agir, dénonçant la dégradation continue de la situation sécuritaire qui entrave pratiquement tous les secteurs de la société.
Dans ce climat délétère, elles s’opposent vigoureusement à l’idée d’engager le processus électoral, mettant en avant la nécessité de restaurer d’abord un climat de sécurité propice à des élections justes et transparentes.
Ashley Laraque exprime des réserves sur l’idée d’une force étrangère en Haïti. Selon lui, une telle présence ne bénéficierait qu’aux hôteliers et à d’autres secteurs du tourisme, actuellement en déclin en raison de l’insécurité persistante.
D’après lui le montant de 225 millions de dollars réclamés par le Kenya pour l’envoi de ses troupes serait amplement suffisant pour résoudre la crise globale qui frappe le pays.