A Washington, ce jeudi, le président démocrate et son homologue dominicain ont échangé autour de plusieurs sujets concernant les relations entre les deux pays. Les deux chefs d’État ont également abordé la crise sécuritaire qui secoue Haïti depuis plusieurs années.

« Nous devons agir vite. Comme je l’avais déjà dit, le peuple haïtien ne peut plus attendre », a réitéré Joe Biden, tout en renouvelant l’engagement des États-Unis à soutenir le déploiement de la force multinationale sous le leadership du Kenya.

« Nous continuons à chercher d’autres partenaires pour soutenir cette mission en Haïti », a poursuivi le président américain qui a déjà promis une enveloppe de 200 millions de dollars pour soutenir la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité (MMSS).

Comme par hypocrisie, le président dominicain qui veut témoigner un certain intérêt à la cause haïtienne à l’échelle internationale, a envenimé la situation conflictuelle existant entre les deux pays en adoptant de manière unilatérale un ensemble des mesures pénalisantes visant à forcer les Haïtiens de Ouanaminthe à arrêter les travaux de construction du canal sur la rivière Massacre. Devant la détermination des Haïtiens, Luis Abinader a dû faire marche arrière en levant des restrictions notamment celles liées à la frontière aérienne avec Haïti.