Cyclisme : la déroute des Bleues au championnat du monde sur route

Cyclisme : la déroute des Bleues au championnat du monde sur route

Barbancourt le rhum des connaisseurs Cela ne ruine pas son plan de bataille, ses chances de remporter le Tour de France d’ici à 2027, mais la première étape de Pauline Ferrand-Prévot dans son retour au cyclisme sur route s’est arrêtée net, ce samedi 28 septembre, dans les pluies abondantes et glacées du Mondial de Zurich (Suisse).

Barbancourt

le rhum des connaisseurs

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Cela ne ruine pas son plan de bataille, ses chances de remporter le Tour de France d’ici à 2027, mais la première étape de Pauline Ferrand-Prévot dans son retour au cyclisme sur route s’est arrêtée net, ce samedi 28 septembre, dans les pluies abondantes et glacées du Mondial de Zurich (Suisse). La championne olympique de VTT a abandonné l’épreuve à une cinquantaine de kilomètres de l’arrivée, prise de vomissements.

Son abandon est à l’image d’un collectif français diminué, rejeté très loin de la Belge Lotte Kopecky, qui s’est imposée au sprint devant l’Américaine Chloe Dygert et l’Italienne Elisa Longo Borghini, conservant ainsi son titre, dans une atmosphère endeuillée par la mort de la jeune Suissesse Muriel Furrer, décédée après une chute dans la compétition des 17-18 ans jeudi.

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« J’ai beaucoup mangé en prévision de la fin de course et je n’ai pas bien digéré », a expliqué, après course, « PFP », qui disputait samedi sa première épreuve internationale sur route depuis six ans. L’actuelle coureuse du Team Ineos-Grenadier, future membre du Team Visma-Lease a bike, souhaitait se « tester » sur les Mondiaux de Zurich sans revendiquer des ambitions de résultat ou un statut protégé. Elle avait pris soin de préciser avant le départ : « Je suis là pour aider les filles ».

L’équipe de France s’est toutefois retrouvée hors jeu, décrochant la douzième place avec Juliette Labous, trois minutes derrière Lotte Kopecky. A quarante kilomètres de l’arrivée, la Française a placé des accélérations sans parvenir à décrocher ses rivales. Et lorsque celles-ci ont lancé le bon coup, l’ancienne meilleure jeune du Tour d’Italie 2019 n’a pu suivre.

« Les sensations ont lâché dans le dernier tour, regrettait celle qui aurait préféré des ascensions plus longues, plus conformes à ses aptitudes de grimpeuse. Il me manquait un petit quelque chose pour basculer avec les meilleures. »

Les ravages du froid

Mais c’est toute l’équipe de France qui s’est fait déborder, et ce dès la première partie de course. Elle avait prévu de projeter des coureuses en échappée, pour servir de point d’appui à ses leaders dans le final. C’est le contraire qui s’est produit. Des groupes se détachaient à l’avant et il fallait rouler derrière.

Les Bleues ont bousculé leurs plans. Programmée pour des mouvements en fin d’épreuve, Cédrine Kerbaol a dû abattre son travail d’équipière loin de l’arrivée, alors qu’il restait 90 kilomètres. « Les choses ne se sont pas passées comme prévu », reconnaissait la Bretonne, devenue en août la première Française à gagner une étape du Tour depuis la renaissance de l’épreuve en 2022.

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Pierre Carrey
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