Un homme « très alcoolisé » et porteur d’une « arme », factice selon les premiers éléments de l’enquête, a été tué par un policier après avoir « menacé » des agents, dimanche 17 novembre au matin, à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), ont déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) des sources policières et le parquet de Créteil. Vers 6 heures, la police a été appelée pour
Un homme « très alcoolisé » et porteur d’une « arme », factice selon les premiers éléments de l’enquête, a été tué par un policier après avoir « menacé » des agents, dimanche 17 novembre au matin, à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), ont déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) des sources policières et le parquet de Créteil.
Vers 6 heures, la police a été appelée pour un homme armé qui « tambourinait » sur la porte d’un domicile, a expliqué l’une de ces sources. L’homme a menacé les policiers arrivés sur place « en pointant une arme de poing et en criant “Allah akbar” », a-t-elle ajouté. Selon les premiers éléments, l’arme de la victime « était factice », a précisé à l’AFP une source proche du dossier.
Un policier a alors « fait usage de son arme » et touché l’homme, qui est mort malgré l’intervention des secours, a expliqué la première source. Selon une autre source policière, l’agent a tiré à trois reprises. L’homme a été touché une fois.
L’homme, âgé de 30 ans, était connu pour des faits d’« apologie du terrorisme » en 2019 selon les sources policières, mais n’était pas fiché S. Il était « très alcoolisé » au moment des faits, a annoncé une source proche du dossier.
L’inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie, comme c’est le cas à chaque fois qu’un policier fait usage de son arme. Selon une autre source proche du dossier, une caméra piéton (utilisée par les policiers) a filmé l’ensemble des faits. Le policier auteur du tir était négatif au dépistage de stupéfiants et d’alcoolémie, a ajouté cette source. En 2022, 38 personnes sont mortes à la suite d’une action de police, dont 22 à la suite d’un tir, selon le dernier rapport disponible de l’IGPN.
Laisser un commentaire
Votre adresse électronique ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont marqués d'un *