La Bionne à Saint-Jean-de-Braye (Loiret), le 17 avril 2025. SYNDICAT MIXTE BIONNE CENS Il faut patienter quelques secondes pour que le thermomètre, immergé dans la Bionne, se stabilise. Accroupi sur les berges de la petite rivière, à proximité des maisons de Boigny-sur-Bionne (Loiret), David Brunet scrute le résultat avant d’extraire la sonde de l’eau. « On est à 18 °C »,

Il faut patienter quelques secondes pour que le thermomètre, immergé dans la Bionne, se stabilise. Accroupi sur les berges de la petite rivière, à proximité des maisons de Boigny-sur-Bionne (Loiret), David Brunet scrute le résultat avant d’extraire la sonde de l’eau. « On est à 18 °C », indique le chargé d’interventions de l’agence de l’eau Loire-Bretagne, l’un des opérateurs publics chargés de la ressource hydrique. En ce 3 juillet, alors que l’intense première vague de chaleur de l’été commence seulement à s’estomper, la température affichée le satisfait. Il y a quelques années, lors des canicules, l’eau pouvait dépasser ici 22 °C.
Avant les travaux menés à partir de 2017, la Bionne s’écoulait lentement, prisonnière d’aménagements réalisés dans les années 1970, installés notamment pour garder de l’eau pour les loisirs. Sept « clapets », des sortes de petits barrages, divisaient le cours d’eau en une série de bassins larges et peu profonds, envasés et exposés au soleil. « L’eau s’y réchauffait », se souvient David Brunet. Les retenues ont été effacées, et le site, réaménagé. Des méandres ont été recréés, et l’affluent du canal d’Orléans file, désormais plus frais, à l’ombre des arbres.
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